CSE du 24 novembre 2021 | Usine de Pont à Mousson

Rédigé le 25/11/2021
FO Usine de Pont à Mousson


  • Marche des installations :  

La marche des installations reste à confirmer. Nous ne nous avancerons pas sur le détail de façon à ne pas vous induire en erreur. Nous vous informerons de vive voix lors de nos tours de chantier quotidien lorsque la marche sera définitive.

Le cycle VSD au GDN prendra fin comme prévu initialement, fin de la semaine 50 et ne se poursuivra pas en janvier.

En ce qui concerne la marche de fin d’année, FO a demandé de s’assurer du maintien des usages pour ceux qui travailleront aux réveillons de noël et nouvel an. La direction nous a fait savoir qu’elle s’en était assuré.

  • Inflation et augmentation des salaires :

Sur demande de FO, les négociations salariales 2022 qui s’ouvrent traditionnellement en au mois de Mars, s’ouvriront dès le mois de Janvier pour répondre au plus vite à l’inflation galopante et à la perte de pouvoir d’achat des salariés de PAM.

  • Réfectoire vernis 8M :

Il y a 1 mois, FO est intervenu sur l’état déplorable du réfectoire vernis 8M dans lequel des rongeurs ont été retrouvé. Depuis 1mois seule la porte qui ne tenait plus aurait été remise en état ce qui n’a pas empêché la vitre de cette dernière de tomber et d’être remplacé par un carton. Si nous pouvons admettre que les travaux ne peuvent pas se réaliser du jour au lendemain, les mesures conservatoires pour mettre fin à cette situation, doivent être immédiate.

Au vu de l’état du réfectoire, un simple coup de peinture ne suffira pas. Nous demandons à la direction d’entreprendre des travaux à la hauteur de la situation pour que les salariés du secteur puissent se restaurer le plus rapidement possible dans des conditions d’hygiènes acceptables. Nous demandons de faire un état des lieux général de l’ensemble des réfectoires dans une période COVID l’hygiène est primordiale.

  • Que se passe-t-il aux RS ?

Pour l’historique, les Revêtements Spéciaux sont passé en équipe très restreinte il y a quelque temps faute de carnet de commande garnis en leur faveur. Cette méthode, saluée par FO afin de maintenir compétences et savoir-faire sur le secteur en vue d’un éventuel retour de commande semble avoir très largement dérapé.

Le retour des commandes semble être là, en revanche les effectifs non. Enfin, pas tout à fait. La majorité des salariés ont été détaché un peu partout dans l’usine, mais le service a repris à notre grande surprise deux intérimaires pour renforcer la très petite équipe. Qu’à cela ne tienne, au RS on a pas de bras mais on a des idées. Ils ont donc inventé la procédure dites « du tiroir », qui est relativement simple, le peu de monde à disposition travail partout.

Conséquence évidente, dégradation des conditions de travail et de sécurité, la production ne sort pas comme elle devrait, l’équipe se fait engueuler « comme des gosses » pour ne pas avoir tenu les cadences, on invente même de nouvelles sanctions dans l’éventail disciplinaire pour encourager à tenir les cadences. Ainsi, l’équipe se voit par exemple « punir » de café par le management du service…

Mais ça ne s’arrête pas là, des heures supplémentaires sont imposées pour atteindre les 48h hebdomadaires sans que cela ne passe par le CSE.

Y a-t-il une nouvelle usine dans l’usine ? Une nouvelle direction dédier aux RS dont on n’aurait pas connaissance ? Evidemment non. FO demande à la direction de l’usine de PAM de reprendre rapidement la main sur ces dérives inacceptables, de remettre le personnel nécessaire en adéquation avec la charge de travail. Pour finir FO demande à la direction de regarder plus en détail ces méthodes de management et d’y mettre un terme par tous les moyens à sa disposition.

  • Effectifs logistique/expéditions :

FO intervient depuis 2015 et les restructurations successives qui ont supprimé 14 postes de travail en ne se basant uniquement que sur le prétexte de l’investissement de mise en calage de la sortie 7M qui devait supprimer complétement les préparations aux expéditions.

Premièrement cela n’a pas supprimé les préparations, mais même, couplé au WMS et à la mise en place des outils numériques, le nombre de préparation a explosé.

Secondement, l’investissement de la 7M n’est pas abouti et plutôt que de simplifier l’exercice cela l’a très largement compliqué et a multiplié les taches dans les préparations. Nous sommes intervenus à tous les niveaux, jusqu’à Jérome Lionet DG de PAM qui est venu visiter l’installation en question pour comprendre les problématiques qui en découlent. Tout le monde est d’accord pour dire que cet investissement n’est pas abouti, en revanche personne au niveau direction, ne désavoue les restructurations qui en ont découlées et principalement les 14 postes de travail supprimé en 2015 et 2018 uniquement sur la préparation de commande qui ne devait plus exister. Les conditions de travail ne sont en l’état plus tenable, les marches dégradées ont une limite et les artifices employés de sous-traitance inquiètent les salariés.

Notre intervention cette semaine auprès du service a permis d’avancer sur un renforcement des équipes le plus rapidement possible et également sur une revendication de longue date de FO afin d’affiner pour ne pas avoir à préparer ce qui à notre sens ne devrait pas l’être. Ce qui permettrait dans le même temps d’alléger la charge de travail et de fait de s’améliorer sur la qualité des produits.

Tous cela n’est possible qu’à la condition d’avoir des bras. FO martèle depuis 2015 et la première restructuration de personnel que nous aurions toujours à faire de la préparation, 6ans plus tard, l’histoire nous donne raison.

Nous demandons à la direction de revoir de plus près les restructurations faites à la hâte pour répondre à un besoin d’économie exigé par le plan avenir et de redonner les moyens économiques de ses ambitions au service logistique/expéditions, dernier maillon de la chaine avant l’arrivée chez le client, donc d’une importance capitale.

  • Nouveaux chariots 16 tonnes :

Nous sommes intervenus également sur les nouveaux engins. Notre première intervention date de 2019 auprès de l’ancienne direction de l’usine de Pont à Mousson, lorsque nous avons eu vent de ses désirs d’économies sur les conditions de travail et la santé des salariés en balayant plus de 20 ans d’amélioration de l’ergonomie et de la sécurité réalisé conjointement avec les CHSCT. La précédente direction nous avait alors répondu en résumé, circulez il n’y a pas de sujet. Sauf que, un nouvel engin plus austère que ses prédécesseurs, a fini par arriver. Economie réalisée selon nos informations : 20 000€ par engin. Nous pouvons donc aujourd’hui mesurer le cout estimé par l’ancienne direction de la santé et des conditions de travail d’un salarié. 20 000€.

Qu’en dit la nouvelle direction ? Il n’y a aucune intention de réaliser des économies sur la santé et les conditions de travail des caristes. De fait, si les nouveaux engins ne conviennent pas, l’avis des caristes, le travail des CHSCT de ces dernières années et celui du CSSCT sera pris en considération. Les futures commandes seront réalisées en conséquence et en entente avec les différentes parties.



CR CSE 24-11-21 CR CSE 24-11-21